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Les animaux fantastiques ou les Bêtes de l’Ouest sauvage

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Les animaux fantastiques ou les Bêtes de l'Ouest sauvage
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Newt Scamander arrive à New-York, sans que son but ne soit révélé, avec une mallette-TARDIS pleine de bestioles « absolument pas dangereuses »… qui peuvent pour la plupart vous tuer en un instant.
La malette a un mode « Muggle » indiqué en gros plan pour duper les no-maj qui l’ouvrent. Pourtant, David Yates croit bon de mettre une musique de suspense à la douane, lorsque l’agent l’ouvre.

 

Qu’est-ce que c’est que ce début en bois ?

Il nous a pris pour des quiches ou quoi ? Ça ne sert à rien de jouer sur la connaissance accrue des spectateurs-cibles pour faire comme si d’un coup, la magie pouvait ne plus opérer. Et puis ce héros sans but, sans histoire ni adversaire met un temps fou à m’intéresser. Il a fallu tout le talent débonnaire d’Eddie Redmayne pour que je parvienne à m’agripper. Et j’ai bien fait.

Parce que passé cet incipit maladroit et brumeux, Les animaux fantastiques est authentiquement plaisant. Évitant soigneusement l’excès de références au matériau de base (hormis quelques name-droppings et autres easter eggs…) il réussit le pari de séduire ceux qui, comme moi, ne l’aimaient pas.
En outre il améliore considérablement ce qui constituait précédemment des tares rédhibitoires. Par exemple : l’émerveillement passe par un personnage secondaire qui a de bonnes raisons de s’émerveiller; une fois l’intrigue lancée on n’en sort pas pour aller danser au bal; le méchant a des agissements en adéquation avec le but qu’il s’est fixé…

Bref, il est soigné, le rythme ne faiblit pas. Il ravira les spectateurs. Cependant j’ai quelques bémols de taille qu’il serait malvenu de taire.

Je n’aime pas le terme « inégal » tant il est galvaudé, mais là il convient parfaitement pour décrire les effets spéciaux. Des animations de particules de « gue-din » doivent partager l’écran avec des elfes-de-maison numériques même pas dignes de Jar-Jar Binks. Ron Perlman joue une goblin dégoulinant de pixels. C’est à en rougir de honte.

Ensuite, j’ai quand même un terrible problème avec l’affrontement qui oppose Colin Farrell (qui pour la 2e fois après L’Imaginarium du docteur Parnassus joue le même rôle que Johnny Depp !) et Eddie Redmayne. Newt est clairement tombé par hasard sur ce sourd complot et son but personnel n’est aucunement entravé par la quête de Grindelwald. Leur opposition s’avère un peu gratuite, puisque fortuite. Or on n’est pas dans Die Hard, l’intrigue n’est pas resserrée autour de cette lutte… Scamander persiste à rester dans le film parce c’est le sien, mais à la rigueur il aurait pu se casser.

Et c’est là que j’en arrive au plus gros point noir : il reste pour aider les membres de la Guilde Enigmatique des Salopards de Traqueurs d’Adolescents Perturbés Organisée (il faut qu’ils trouvent un meilleur acronyme parce que « MACUSA » ça fait un peu boite à partouze des années 80). Oui, des fumiers de mages-flics en longs trench-coats noirs qui font la loi au mépris de la vie humaine…

Ce groupe demeure impuni au terme de l’intrigue alors qu’ils viennent d’exécuter un innocent !
J’ose espérer que c’est un enjeu remis à plus tard, mais finir le film sur un happy end aussi peu happy c’est abusé.

Mais ne laissez pas un acariâtre tel que moi perturber votre week-end plus longtemps. Allez-y, il vaut le coup d’œil.

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