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Milos Forman : celui qui laisse place au printemps

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Milos Forman : celui qui laisse place au printemps
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C’est un week-end de printemps qui a mal commencé. Les nuages s’amoncellent sur Paris, ce qui donne envie de fermer les portes et les fenêtres, et l’une des plus grandes figures culturelles du XXe siècle s’en est allée…

Né peu de temps après la crise de 1929 Milos Forman et devenu orphelin pendant la Seconde Guerre mondiale, ses parents résistants ayant été déportés à Auschwitz. Il étudiera d’abord les Lettres, aux côtés de Vaclav Havel (grand poète et futur Président de la République tchécoslovaque entre 1989 et 1992, après la Révolution de Velours), avant d’intégrer la prestigieuse école de cinéma praguoise, La Famu où sont passés, entre autres, Jiri Menzel, Emir Kusturica, Agnieszka Holland ou encore Alexandre Rakovski, et dans laquelle enseignait Milan Kundera (autre grande figure de la culture tchèque). Milos Forman y fait des courts métrages remarqués : L’Audition et S’il n’y avait pas de guinguettes.

Milos Forman - © Photo12/AFP
Milos Forman – © Photo12/AFP

Ses trois long métrages des années 60 lui donnent une belle célébrité : L’as de pique (1963), sur les méandres amoureux d’un adolescent, peu sûr de lui, et qui lui rapporte le Léopard d’or à Locarno ; Les amours d’une blonde (1965), autour de la naissance de l’amour entre une ouvrière et un pianiste ; et Au feu les pompiers (1967), sur les aléas d’un Bal des Pompiers qui symbolise plus la déliquescence d’une société où la corruption a remplacé les idéaux sociaux, et qui présente magnifiquement son ironie poétique ou politique…

Les événements du Printemps de Prague de 1968 (quand les velléités réformatrices du Président Dubcek vont être écrasées par l’armée soviétique) vont pousser Forman à quitter son pays natal pour sa seconde patrie : l’Amérique. Il s’installera à New York, pour d’abord enseigner à l’Université de Columbia avant de réaliser son premier film américain : Taking Off (1971), une parfaite transition avec ses thématiques sixties : une jeune femme découvre les aléas de l’âge adulte en fuguant à New York. Ce fil lui vaudra de remporter le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes. Mais c’est avec son film suivant que Milos Forman deviendra une star internationale ! En effet, Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975), mettant en scène des pensionnaires d’un hôpital psychiatrique, et surtout l’une des plus grandes performances de Jack Nicholson, lui offrira son 1er Oscar du Meilleur réalisateur, et peut-être aussi la nationalité américaine en 1977 !

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Viennent ensuite deux films fortement symboliques : l’adaptation cinématographique du triomphe de Broadway Hair (1979), qui arriva peut-être un peu tard par rapport au succès scénique de cette comédie musicale ; et Ragtime (1981), qui s’attaque ouvertement aux problèmes de ségrégations aux États-Unis.

C’est en 1984, qu’il signera, peut-être son film le plus célèbre, Amadeus, qui reste, encore aujourd’hui, comme l’un des plus grands biopics jamais réalisés. Comment oublier les performances de Tom Hulce dans le rôle-titre ou encore celle de F. Murray Abraham dans celui d’Antonio Salieri, dont la contemporanéité avec le PLUS GRAND GÉNIE de la musique classique jette un voile sur son œuvre importante. La beauté des images, tournées à Prague (sûrement au printemps) et non à Vienne, continuera à nous émouvoir à tout jamais et offrira à Forman son 2nd Oscar du Meilleur réalisateur.

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Nous passerons, plus rapidement sur son Valmont (1989) qui souffrira à tout jamais de la comparaison avec Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears, sorti un an auparavant.

Milos Forman finira sa carrière avec trois nouveaux biopics : le sulfureux Larry Flint (1996), avec Woody Harrelson, qui lui vaudra un Ours d’Or du Meilleur Film au Festival de Berlin ; le cynique Man on the Moon (1999), avec Jim Carrey, qui lui vaudra l’Ours d’Argent du Meilleur Réalisateur, toujours à Berlin ; et enfin le solennel Les fantômes de Goya (2006) avec Javier Bardem.

Espérons que le printemps, à Prague, comme à Paris se lèvera enfin, pour que le soleil nous illumine un peu et élimine notre tristesse d’avoir perdu cet artiste majeur…

So long, Milos !

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