Membre du Jury à la projection du département Réalisation cinéma et télévision en juillet 2017, le comédien, réalisateur et metteur en scène Pascal Légitimus a rencontré nos étudiants en 3e année d’Actorat, lors d’un workshop autour de l’Acting et de la direction d’acteur. Il s’est gentiment prêté au jeu de notre (première) interview 4 questions à…
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Le Grand EICAR : Qui êtes-vous ?
Pascal Légitimus : Je suis Pascal Légitimus, je suis né un vendredi 13, je suis Poisson descendant Fils d’esclave. Je suis né à Paris et j’exerce la profession de comédien.
LGE : Quel workshop animez-vous ?
PL : Le workshop que je présente à l’EICAR est basé sur l’Acting. Je suis chargé de m’occuper de 20 comédiens, filles et garçons de la formation Actorat, et de les faire travailler des scènes que j’ai écrites, de manière à ce qu’ils puissent s’exprimer le mieux possible, être le plus juste. À la fin du cycle de 4 jours, on va les filmer, pour qu’ils aient un exemple pour eux et pour l’école, et qui sera la preuve de mon travail et de ma présence parmi vous (rire).
Ce qui est intéressant c’est de travailler au jour le jour, heure par heure, sur des intentions, des non-dits, des non-vus, le sous-texte, la justesse, la sincérité, avec des situations écrites pour des personnes plus âgées. Comme la plupart des Actorat 3 ne dépasse pas 24 ans, ça les oblige à avoir une maturité au niveau de l’interprétation. Donc il vont chercher des sentiments qu’ils n’ont pas l’habitude de jouer, et c’est cela qui est intéressant pour eux.
LGE : Que penseriez-vous de ce workshop si vous étiez étudiant ?
PL : C’est un workshop utile et nécessaire. Et si on pouvait pécho M. Légitimus, ce serait sympa. Je le trouve que pour son âge, il est pas mal.
LGE : Quel était votre dernier coup de cœur ?
PL : Il y en a deux. C’est le Festival de la Bande-dessinée d’Angoulême, auquel j’ai assisté deux jours. J’ai notamment assisté à des expositions de Mangas, où j’ai été assez surpris par la dextérité et la faculté de ces dessinateurs japonais à exprimer des mouvements et des sentiments avec très peu de traits, sur des histoires assez complexes, qui parlent des sujets tabous ou de sujets de société assez fort.
Deuxièment, il y a une galerie qui s’appelle Daniel Maghen, sur les quais, dans le VIe arrondissement. C’est une galerie de bande-dessinée où l’on trouve des petits trésors, notamment pour ceux qui aiment Hermann, Tintin, Moebius. Comme je suis un fan de bande-dessinée, je joins l’utile à l’agréable quand je vais dans cette petite galerie.
