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Broda fait son cinéma ! – En Guerre contre Solo ?

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Broda fait son cinéma ! - En Guerre contre Solo ?
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Le Festival de Cannes est le festival de cinéma, de tous les cinémas : des films du monde entier (même si tout n’est pas parfait dans l’équité cannoise), des films courts, moyens, longs, voire très longs (le cinéaste chinois Wang Bing a présenté Les Âmes mortes de 8h15, hors compétition, en début de festival !), mais surtout des films différents : hier sont passés deux films qui n’ont pas grand-chose à voir ou à faire ensemble.

Photo de l’article : © JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE

En Guerre : retour à Cannes pour le duo Brizé/Lindon

En Guerre est le 8film de Stéphane Brizé et le 4avec Vincent Lindon, après le touchant Mademoiselle Chambon (2009), le sombre Quelques heures de printemps (2012) et bien sûr La Loi du marché (2015), qui sera récompensé du Prix d’Interprétation masculine à Cannes et du Prix du Meilleur acteur aux César en 2016.

Le réalisateur français Stéphane Brizé (g) et Vincent Lindon au festival de Cannes le 24 mai 2015 afp.com/BERTRAND LANGLOIS
Le réalisateur français Stéphane Brizé et Vincent Lindon au festival de Cannes le 24 mai 2015 afp.com/BERTRAND LANGLOIS

On pouvait craindre que ce dernier opus soit une forme de suite ou d’avatar de La loi du marché : un film à la veine sociale, centré sur un personnage simplement humain, quelque part entre le néo-réalisme italien et les films anglais « à la Ken Loach », entre critique sociale et misérabilisme, et dans lequel Lindon allait reprendre son rôle de prolétaire à grande gueule, avec ou sans moustache.

Et bien non, le duo Brizé/Lindon s’est renouvelé ! Au niveau des thématiques, on reste sur un sujet fortement social : une usine d’outillage automobile (Perrin) va fermer ses portes à Agen, laissant sur le carreau ses 1100 salariés sans avoir respecté l’engagement, pris deux ans auparavant, de maintenir le site ouvert.

Laurent Amédéo (Lindon) est l’un des responsables syndicaux qui s’impliquent dans le blocage de l’usine. Les pourparlers avec les représentants de l’État et de la direction du groupe Dimke qui gère l’usine Perrin le pousse parfois à sortir de ses gonds… Il ne faut pas aller plus loin sur l’histoire, pour laisser de la surprise au spectateur, car surprise il y a !

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En Guerre apparaît d’abord comme un film choral : Lindon n’est pas au centre de l’image (image plutôt belle, signée Éric Dumont, déjà présent sur La loi du marché, et tout aussi large que sur l’opus précédent : une sorte de 2:35). Mais petit à petit, sans phagocyter les autres personnages, il centralise l’attention du spectateur, malgré la largeur du cadre.

Là où il y a une grande différence entre cet opus et le précédent, c’est surtout sur le montage, signé Anne Klotz (comme sur la quasi-totalité des films de Brizé), ainsi que sur la musique de Bertrand Blessing, qui rappelle quelque fois le rock progressiste des Pink Floyd (période Meddle (1971), avec des chansons comme One of These Days ou encore Echoes) ou encore le krautrock de Can ou Popol Vuh (période Aguirre ou la colère des Dieux (1972) et son thème musical Lacrime di Dei).

Solo: A Star Wars Story : pour les fans, pas pour les autres

Solo est un film de Ron Howard, présenté en avant-première mondiale mardi 15 mai à Cannes, dans l’Auditorium Louis Lumière du Palais du Festival.

Solo est un spin-off (série dérivée se focalisant sur un ou plusieurs personnages d’une précédente œuvre) de Star Wars, deuxième opus des Star Wars Story après le Rogue One, sorti en 2016. Autant le premier opus pouvait passer pour un film de guerre, autant celui-ci emprunterait (et encore) plus les codes du western, bon d’accord !

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Pour les fans, on va savoir pourquoi il s’appelle Solo (cool…), comment il a rencontré Chewbacca ou encore Lando Calrissian (ok alors) et comment il a découvert le Faucon Millenium. Pour le reste, ou pour moi, pas grand-chose.

Dans les deux cas, il y a des syndicats, des désaccords, de la résistance, des gens qui brûlent… Mais non, il n’y a rien de commun entre une belle variation autour des tragédies amenées par la mondialisation et l’industrialisation et un prototype qui est passé du statut de culte à une machine à engranger des milliards. À moins que je n’ai pas compris…

Le Retour du Jedi serait-il un deuxième prix pour Vincent Lindon…?

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