Cursus
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
Voir toutes les formations
Voir toutes les formations
Voir toutes les formations
Voir toutes les formations
Voir toutes les formations
Voir toutes les formations
Voir toutes les formations
école
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
campus
alternance
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
Voir toutes les formations
burt-reynolds-smokey-and-the-bandit-promo
Actualités

Burt Reynolds : celui qui aurait dû jouer Han Solo

actualités
Burt Reynolds : celui qui aurait dû jouer Han Solo
Lire la suite

Vedette d’Hollywood dans les années 70 et 80, le comédien Burt Reynolds est décédé à l’âge de 82 ans. Jonathan Broda, professeur d’histoire du cinéma à l’EICAR lui rend hommage et retrace sa carrière pour nous.

Alors qu’il devait tourner dans le prochain Tarantino Once upon a time in Hollywood (sortie prévue en 2019), l’une des légendes du Nouvel Hollywood, le cinéma américain de 1965 à 1980, nous a quitté hier, le 6 septembre 2018 à l’âge de 82 ans.

Burt Reynolds, un acteur de légende, une véritable icône du cinéma d’action au volant de la mythique Pontiac Firebird, l’un des (voire LE ?) sex symbol « bancable » (n°1 au Box Office américain entre 78 et 82) des années 70.

Après Clark Gable et Errol Flynn (représentants du Hollywood classique : 1930-1960), Burt Reynolds était l’une des moustaches les plus célèbres du cinéma américain. Il l’affichait d’ailleurs pour se différencier de Marlon Brando, à qui il ressemblait trop (?!?) dans les années 60. Cela nous semble étonnant, vu d’aujourd’hui…

Plus proche d’un Charles Bronson, pionnier du cinéma d’action et policier à la virilité exacerbée, voire d’un Steeve McQueen, avec qui il partageait aussi sa passion pour les belles voitures, il symbolise l’un des premiers Action Guys du cinéma américain, bien avant les Sylvester Stallone, avec qui il partagera l’affiche en 2001 dans Driven, les Bruce Willis et autres Jason Statham.

Comme ses descendants, il aimait les voitures. Et certains de ses succès illustrent clairement ce genre, si en vogue dans les années 70-80 : Cours après moi shérif (1977) et ses multiples avatars, qu’ils soient cinématographiques ou télévisuels, ou encore L’Équipée du Cannonball (1981), qui lui aussi aura ses suites interminables.

burt-reynolds-smokey-and-the-bandit-promo

Sa longue carrière, entamée au théâtre puis à la télévision, fin des années 50, trouve un premier point d’orgue dans la série Alfred Hitchcock Present (1960) ou encore La quatrième dimension (1963). Ces premières expériences l’amèneront, comme Clint Eastwood et d’autres vedettes de la télévision, à jouer dans des westerns spaghetti ou néo-Western, notamment Navajo Joe de Sergio Corbucci en 1966

Mais, Burt Reynolds restera à tout jamais comme l’un des quatre protagonistes de Délivrance (1972), film choral de John Boorman, dans lequel il campait un Lewis, fier à bras, qui regrettera d’avoir sous-évalué les instincts de survie de ses camarades. Peut-être, son plus grand rôle…

Il serait réducteur de le cantonner à des rôles virils et simplistes. Il s’essaya aussi à la comédie avec les plus grands réalisateurs du genre de sa génération : Blake Edwards pour L’homme à femmes en 1983, Mel Brooks dans La dernière folie de Mel Brooks en 1976, et même Woody Allen (curieux mélange !) dans Tout ce que vous avez voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander en 1972. Cela prouve bien que ce bel apollon était aussi dionysiaque, et que cette moustache cachait un potentiel pour le second degré.

Ayant travaillé avec les plus grands réalisateurs américains de son temps (Samuel Fuller, Robert Aldrich, Don Siegel, Stanley Donen mais aussi Peter Bogdanovich, Alan J. Pakula ou encore Norman Jewiso) et les meilleures actrices de cette période (Angie Dickinson, Sally Fields, Julie Andrews, Liza Minnelli et même Catherine Deneuve), il a marqué cette (pop) culture à tout jamais.

burt-reynolds-boogie-nights

Après des années 85-95 délicates, où même son activité télévisuelle s’est freinée, il aura un beau rugissement avec (enfin !) une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle pour Boogie Night de Paul Thomas Anderson en 1997, dans lequel il campait un (vieux) réalisateur de films X, à qui on ne la faisait pas.

Il était une fois à Hollywood, donc, un acteur complet (théâtre, télévision, cinéma et même jeu vidéo pour lequel il prêtera sa voix en fin de carrière) est parti au volant d’une voiture folle, avec deux (ou plus !) jolies femmes à ses côtés, fonçant au crépuscule d’une Amérique triomphante qui nous paraît bien lointaine aujourd’hui.

So long Mr. Burt Reynolds !

Devenez expert dans
le domaine de l’audiovisuel

Votre avenir n’attend que vous… offrez-vous le meilleur apprentissage !

EICAR en quelques chiffres