Nouvel épisode de notre série de portraits d’étudiants #MadeInEICAR. Aujourd’hui, Alexis Oustabassidis revient sur son parcours, de la fac à son intégration en Réalisation sonore.
J’ai intégré la formation Réalisation sonore de l’EICAR en 2017, après en licence de Musicologie que j’ai quittée car les débouchés ne me plaisaient pas. Je cherchais avant tout une formation avec plus de cours pratiques que théoriques.
En réalisation sonore, j’ai enfin pu me mettre sérieusement à la composition, et plus particulièrement à la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) sur des logiciels comme Logic Pro X ou Ableton Live. L’école fournit les logiciels ainsi que de nombreux plug-ins d’instruments en tout genre, type Massive de Native Instruments, et dispose aussi de plusieurs studios qui nous permettent de venir travailler selon notre envie.
J’ai également découvert d’autres métiers auxquels je me suis intéressé au cours de l’année. EICAR étant également une école de cinéma, j’ai pu expérimenter des postes propres au cinéma : ingénieur du son sur les courts métrages, mixage en studio, … Cela m’a permis de découvrir comment marche le système son dans le monde cinématographique et musical.
Grâce aux cours théoriques et avec la pratique sur les exercices de mixage, j’ai pu apprendre comment mieux gérer le son pour qu’il soit adéquat et propre à écouter.
Les professeurs de l’école nous assistent lors de nos périodes de projets. Ils répondent à nos questions et nous donnent des conseils sur des éléments à améliorer. Je suis satisfait de mes professeurs qui ont l’air d’être vraiment passionnés par leur travail. Les cours théoriques restent néanmoins dans le même état d’esprit qu’à l’université : le professeur nous explique et nous devons prendre des notes rapidement. Il faut donc être autonome, à l’écoute et surtout motivé !
La formation est complète et forme à un grand nombre de métier, mais ce que j’aime avant tout, c’est composer de la musique pour des créations audiovisuelles, et plus particulièrement pour le cinéma ou le jeu vidéo. C’est pourquoi je vais choisir la spécialisation composition en 3e année.n
Avec une bonne méthode de travail ainsi que de la motivation, je pense que l’on peut arriver à ce que l’on souhaite. J’espère atteindre mes objectifs, même si le chemin risque d’être ardu. Je ne me ferme aucune porte en continuant à m’intéresser aux différents métiers du son, notamment en me créant un réseau de contact sur les courts métrages auxquels je participe.
