Rêver de devenir acteur est une chose ; se donner les moyens pour le devenir en est une autre ! Pleine d’ambition et de persévérance, Éloïse Blomme partage avec nous son expérience au cœur de la formation Actorat, dans un nouveau portrait #MadeInEICAR !
Lorsque j’ai envoyé ma candidature pour la formation Actorat, j’étais au Canada, à Montréal, où je finissais mon Master 1 de cinéma en partenariat avec l’Université de Rennes. Après 4 ans de théorie en arts du spectacle, je souhaitais apprendre à « pratiquer » mon métier ! L’EICAR m’a intéréssée pour la diversité des nationalités représentées et sa double formation théâtre-cinéma, au sein d’un campus qui comprend l’ensemble des secteur de l’audiovisuel. J’ai intégré le département Actorat en octobre 2016, pour un parcours en 3 ou 4 ans.
Ce qui me plaît dans cette formation d’acteur, c’est qu’elle est complète. On y fait du théâtre, de la danse, de l’expression corporelle et du jeu devant la caméra. En 2e année, nous commençons les cours de chant et de diction, ce qui est vital à mes yeux dans une formation de comédien.
Malgré un début difficile en 1re année, j’ai appris à m’adapter à un groupe vraiment hétérogène, à faire confiance à mes partenaires et à me libérer sur scène, comme dans la vie. Je me suis beaucoup investie en 2e année et grâce à une remise en question permanente, j’ai beaucoup appris sur moi-même. J’évolue autant dans ma vie personnelle que professionnelle.
J’ai le même projet professionnel depuis toute petite : être actrice de cinéma ! Mais pour moi, cinéma et théâtre ne vont pas l’un sans l’autre et l’EICAR m’a permis par exemple de me réconcilier avec le classique.
À côté du jeu d’acteur, j’ai toujours voulu faire du doublage, des voix-off, etc. Disons que l’école me permet d’essayer de nouvelles choses, comme en proposant une initiation aux claquettes en 1re année. Cela attise ma curiosité et complète ma palette de compétences.
À l’approche de la 3e année, je commence à réfléchir à l’après EICAR. Je n’ai pas encore commencé à préparer les concours des grandes écoles, telles que le Conservatoire National de Paris, mais je sais que les professeurs, nous ont proposé de nous aider pour les auditions : choix du texte, du partenaire, regard sur les répétitions… Comme pour des castings. C’est une bonne opportunité de pouvoir avoir l’avis de professionnels du milieu avant de se jeter dans la gueule du loup. Je compte donc surtout profiter de leurs aides durant l’année qui vient !
D’autres perspectives s’offrent à moi : trouver un agent de cinéma pour faire un maximum de castings, intégrer une troupe de théâtre déjà existante pour parcourir les festivals, poursuivre mes études pour expérimenter d’autres méthodes d’apprentissage… Les choix sont multiples et je ne me suis pas encore décidé. Cette année, j’ai beaucoup évolué alors je me laisse de temps de voir où j’en serai dans un an. J’ai aussi un désir profond de voyage alors je vais sûrement essayer de concilier mes deux objectifs de vie !
