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Du clonage au cerveau humain technologique

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Du clonage au cerveau humain technologique
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En 1997, monde entier découvrait l’existence de Dolly, le premier mammifère cloné de l’histoire des vivants. Dix ans plus tard, c’est un clonage humain que revendique un  scientifique Coréen. Si la mystification est aujourd’hui avérée, les chercheurs ne cessent de trouver chaque jour de nouveaux moyens de clonage et s’émancipent du modèle biologique. Si en fait de cloner le corps, il s’agissait maintenant uniquement de télécharger l’esprit d’un individu? Reproduire les mécanismes du cerveau humain dans une machine reviendrait à produire une « copie de sauvegarde » de notre personnalité.

Du clonage animal au clonage humain

Techniquement, selon Jean-Louis Serre, professeur de génétique à l’Université de Versailles, le clonage humain ne serait pas impossible, mais plus complexe que le clonage animal. Le 23 février 1997, une prouesse tant technique qu’organique était réalisée : le premier clone d’un animal. En plaçant le noyau d’une cellule de l’organisme d’une brebis dans l’ovule d’une autre, les scientifiques ont réussi à créer un embryon. Transplanté dans l’utérus d’une troisième brebis, il s’y est développé jusqu’à devenir Dolly. Pas moins de 300 essais ont été nécessaires avant d’obtenir un clone viable. Ferons-nous bientôt de même avec l’homme ? Depuis 1998, la biologie permet de dériver des cellules souches embryonnaires humaines. Certains scientifiques désirent procéder au clonage thérapeutique, dans le but de constituer des embryons et ainsi obtenir des cellules souches embryonnaires, possédant le même génome qu’un enfant ou qu’un un adulte malade. En 2005, le chercheur coréen Hwang Woo-Suk déclarait avoir obtenu onze lignées de cellules souches dérivées d’embryons humains constitués par clonage. Or, cette expérience, qui a fait polémique pour avoir nécessité de la part de jeunes collaboratrices l’auto-prélèvement des nombreux ovules nécessaires, s’est avérée être une vaste supercherie. En 2013, pour la première fois au monde, des chercheurs américains de l’Oregon ont réussi ce que plusieurs avaient tenté sans succès auparavant : produire une cellule souche embryonnaire à partir d’un ovule et d’une cellule de peau humaine par clonage. La technique utilisée, le transfert du noyau d’une cellule somatique à un ovule est en fait la même technique que celle qui avait permis le clonage de la brebis Dolly, clonage suivi de celui de tant d’autres animaux. Une avancée majeure dans le clonage thérapeutique. Pour le biologiste, Georges Daley, « si l’exploit des biologistes de l’Oregon parvient à être répété par d’autres scientifiques dans d’autres laboratoires, cela offrirait un moyen, nettement plus efficace, de produire des cellules souches embryonnaires. »

Néanmoins, le clonage humain « thérapeutique » ou « à visée thérapeutique » progresse peu, son intérêt ayant fortement baissé depuis la mise au point des techniques de reprogrammation des cellules adultes, en cellules souches induites, fabriquées en laboratoire, à partir de cellules adultes. Elles sont considérées comme l’une des avancées majeures de la biotechnologie récente puisqu’elles pourraient permettre de contourner les problèmes éthiques des cellules souches humaines. La série Orphan Black retranscrit l’avancée du clonage reproductif. Alors qu’elle est sur le quai d’une gare, Sarah Manning assiste au suicide d’une jeune femme. En voulant lui voler son sac, elle se rend compte que cette dernière lui ressemble fortement. Sarah va très vite comprendre qu’elles ne sont pas seules, 6 clones d’elle-même sont en vie avec un vrai statut social : un nom différent, une famille etc.

Dans le clonage reproductif, les conditions de développement dans le ventre de la mère, l’éducation et l’environnement influent énormément sur l’identité. Un clone ne serait donc pas une copie exacte de son donneur, mais une personne à part entière, avec ses propres sentiments et ses propres souvenirs. De plus, il y aurait sûrement une différence physique. Il faudrait donc reconsidérer les statuts sociaux pour y inclure les clones. Le divorce, les familles recomposées, l’homoparentalité ou la fécondation in vitro, tant d’idées qui ont choqué, de prime à bord. Il pourrait en être de même pour les statuts de « donneurs » et de «clonés», qui aujourd’hui paraissent inimaginables. En ce sens, l’identité du cloné ne constituerait donc pas un obstacle au clonage reproductif humain.

Si le clonage suscite tant de réticences, c’est que l’utilisation à des fins immorales de cette technologie semble répondre aux désirs les plus fous et les plus répandus chez les êtres humains. Ne pourrait-on ainsi cloner des personnes particulièrement intelligentes ou des personnes ayant de grandes capacités physiques dans le but de créer une élite ? Ne pourrait-on ramener ainsi à la vie des prix Nobels, des stars ou de grands personnages historiques?  Si l’on parvenait à enfanter des clones humains viables, nombre de problèmes éthiques émergeraient. Le clonage reproductif humain remet en cause notamment la notion même de famille, d’hérédité, de paternité/maternité et de reproduction sexuée. En effet, un clone ne pourrait être considéré ni comme le fils, ni comme le frère, ni comme le donneur lui-même. Cela mènerait à un véritable bouleversement de la hiérarchie familiale. Il serait nécessaire de mettre en place un véritable statut de «cloné», d’un point de vue juridique, pour leur créer une place dans la société comme l’a imaginé la série Real Humans. Les clones, appelés « hubots » (contraction de human et robot), ont investi les maisons et les entreprises pour aider dans les tâches domestiques et industrielles. Ils ont un port USB sur leur corps, de sorte qu’ils puissent être programmés.

Ils sont utilisés comme domestiques, ouvriers, compagnons et même comme partenaires sexuels. Mais des logiciels pirates de plus en plus sophistiqués leur ont aussi permis d’avoir des sentiments. Certains hubots sont en réalité des clones d’humains, auxquels on a ajouté leur mémoire.

Le téléchargement de l’esprit, la dernière étape dans le clonage ?

Pourrait-on imaginer une méthode de téléchargement qui permettrait de numériser, tde ransférer la totalité des données cérébrales d’un individu vers un ordinateur et de reconstituer l’esprit en simulant le fonctionnement de l’organe, sans que l’on ne puisse distinguer le virtuel du naturel. Selon Christof Kock et Giulio Tononi, neuroscientifiques, « la conscience est une part de la nature. Elle ne dépend que des mathématiques et de la logique, ainsi que des lois mal connues de la physique, de la chimie et de la biologie. Il n’y a rien de magique ou d’un autre monde dans cela. » En 2005, un projet inédit a bouleversé l’évolution du téléchargement de l’esprit.

La transplantation des identités humaines dans des superordinateurs (Projet Blue Rain)

Mis au point dans les années 1960, les premiers superordinateurs sont utilisés pour toutes les tâches qui nécessitent une très forte puissance de calcul comme les prévisions météorologiques, l’étude du climat ou les simulations physiques. Le concept de téléchargement de l’esprit repose sur une philosophie mécaniste et sa vision matérielle de l’esprit, déniant ainsi toute considération vitaliste de la vie humaine et de la conscience. De nombreux spécialistes de l’informatique et des neurosciences ont prédit que les ordinateurs seraient capables de reproduire la conscience. En 1999, cette hypothèse a été imaginée par Andy Wachowski. Dans Matrix, le réalisateur nous plonge dans un monde virtuel retransmettant toutes les pensées des personnages. La Matrice se déclenche  lorsqu’une personne se connecte.

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Pour Koch et Tononi, si une machine offre une capacité de traitement suffisante, elle doit pouvoir servir de transfert et downloader la copie d’un modèle cognitif extrait depuis un cerveau.

Si la pensée et la conscience reposent sur des transferts d’information matérielle, rien n’empêchera la science de déchiffrer cette information, puis de la reproduire. Quoi qu’en pensent les tenants de la «singularité technologique», ce jour est éloigné. En 2005, le Projet Blue Rain est lancé à l’École Polytechnique de Lausanne en Suisse. Jusqu’en 2012, l’architecture et les principes fonctionnels du cerveau y sont étudiés en partenariat avec IBM, dans le but de créer un cerveau synthétique par processus d’ingénierie inverse.

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Vers deux humanités ?

À ce jour, aucune technologie n’est en mesure de numériser la complexité du cerveau. La transplantation des identités humaines dans des superordinateurs impacterait à la fois les domaines culturels, créatifs et décisionnels. Tout comme le clonage animal, le clonage humain nécessitera sans doute de très nombreuses tentatives avant d’obtenir des résultats concluants, d’où le coût des expériences. L’achat d’ovocytes, la location des ventres de mères porteuses, entraîneraient un prix très élevé. Le clonage et ses applications ne seraient donc qu’à la portée des plus riches, en sorte qu’on pourrait redouter que cette « discrimination positive par la génétique » puisse entraîner la division de la société en deux catégories d’hommes. De plus, si le clone est un être doté de conscience, il devra être reconnu comme « personne digne de droit ». À partir de ce postulat, on peut établir que les personnes ayant servi de modèle/parent à la réalisation d’un clone ne devraient avoir strictement aucun droit sur leur clone mais bien plutôt des responsabilités. Quant à l’hypothèse spéculative, selon laquelle nous maitriserions à la fois le clonage, le scanning complet de la pensée et sa réimplantation sur un support cybernétique, biologique ou mixte (cyborg), ses conséquences concrètes ne sont imaginables que dans la fiction. (lire aussi l’essence humaine et transhumanisme)

 

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