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#MadeInEICAR – Solène Laveau

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#MadeInEICAR - Solène Laveau
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Aujourd’hui expatriée au Canada pour y poursuivre ses études et sa carrière de réalisatrice, scénariste et comédienne, découvrez le portrait de Solène Laveau diplômée de l’EICAR !

Photo de l’article : Cathy De Oliveira

J’ai toujours voulu faire du cinéma. Ayant lu de nombreux livres théoriques et vu de nombreux making of, je souhaitais intégrer une école de cinéma donnant une formation pratique et me permettant d’expérimenter à mon tour le métier et en connaître les bases. L’EICAR a retenu mon attention car elle dispose de nombreux studios, du matériel pour tourner et permet aux étudiants de réaliser des films et de faire de nombreux stages. Son emplacement au milieu des studios de cinéma et de télévision est un de ses atouts. De plus l’école mélange des étudiants en Actorat, en Production audiovisuelle ou en Son et Musique, ce qui permet de mixer des talents et de trouver plus facilement des étudiants passionnés par leur domaine dans l’école pour se créer un réseau.

© Cathy De Oliveira

Après avoir fait du théâtre durant plus de 13 ans, j’avais l’envie de mettre en scène et de faire vivre des personnages dans un monde imaginaire. J’ai donc naturellement choisi la formation en Réalisation cinéma et télévision car celle-ci proposait des cours variés, permettant de toucher à tous les métiers. Les cours pratiques étaient complétés par de la théorie sur le matériel, l’analyse de film, ainsi que de nombreuses expériences de terrain. De plus, la plupart des enseignants sont des professionnels qui nous mettent en situation lors d’exercices pratiques. Leurs anecdotes du terrain alimentent aussi beaucoup la théorie et nous donnent une très bonne approche de la réalité du monde professionnel. Pour toutes ces raisons, intégrer l’EICAR me semblait donc idéal pour commencer le cinéma, compléter les bases acquises de manière personnelle, et ainsi disposer d’une bonne connaissance du langage cinématographique de chaque métier pour pouvoir réaliser des films : mon but premier.

Dès mon arrivée à l’école, mon choix de devenir réalisatrice s’est confirmé et surtout renforcé. Initialement, je ne voyais que la fiction pour y parvenir et notamment les longs métrages. La télévision ou les autres médias ne m’ont pas immédiatement attiré. Pourtant la formation m’a fait rapidement changer d’avis et m’a ouvert à d’autres supports audiovisuels. Dès la 1re année on nous demandait de réaliser des spots préventifs, des clips ; en 2e année nous avons travaillé sur le film de commande ; puis en 3e année, nous avons réalisé des publicités. Sans oublier les courts-métrage de fiction tout au long de la formation.

© Jérémy Boutet

 

Très sensible à l’esthétique de l’image et à sa poésie, j’ai eu l’envie de réaliser un clip en 1re année, Transcendance inspiré de la musique de l’artiste performeuse Lindsey Stirling, en accord avec mes univers féériques. Puis un second clip en 2e année, Attirances, d’après l’idée d’un étudiant en Écriture scénaristique, avec qui j’ai coréalisé le film. Cette même année, j’ai aussi appris à travailler avec une équipe imposée, dans le cadre des Projets à Caractère Professionnel (PCP) avec les étudiants du BTS audiovisuel de l’école, où j’ai co-écrit et co-réalisé le court métrage Le Jour des potirons.

Au cours des deux premières années, j’ai aussi réalisé deux courts métrages dans deux genres très différents : un drame-fantastique Le petit parapluie rouge, inspiré d’un conte de Charles Perrault, et une comédie romantique Thé ou Café, où j’ai fait appel à 11 comédiens. Enfin, en 3e année j’ai développé le projet publicitaire Inside, sur le thème du maquillage de transformation et lié au travail de la Make Up For Ever Academy (école de maquillage professionnel pour le cinéma). J’ai ainsi appris, dans l’écriture du scénario puis dans la réalisation, à suivre le cahier des charges de la marque, tout en y apportant ma propre sensibilité artistique et mes envies créatives.

 

Au sortir de l’école, avec 6 films réalisés à mon actif, j’avais donc la possibilité de commencer à chercher du travail auprès de sociétés de production. Toujours animée par le désir d’en savoir plus sur le cinéma dans la perspectived’écrire et de réaliser, perfectionner mes connaissances théoriques me semblait essentiel pour devenir encore plus créative. J’ai donc poursuivi ma formation en intégrant une Licence 3 Cinéma et Audiovisuel à la Sorbonne-Nouvelle. Rejoindre les bancs universitaires après 3 ans de rythme quasi-professionnel n’a pas été facile, mais m’a permis d’appréhender le cinéma d’une autre façon. J’ai ainsi approfondi ma réflexion et abordé les sujets d’une autre manière. J’ai pu prendre du recul par rapport à mon regard terrain de réalisatrice.

Le fait d’avoir construit un réseau solide à l’EICAR m’a beaucoup aidé à mener à bien ces nouveaux projets : j’ai notamment dirigé des interviews auprès de professionnels et organisé une table ronde sur l’avenir de la critique cinéma et des médias. Au final, le mémoire de fin d’études écrit à l’EICAR sur l’histoire du maquillage au cinéma s’est prolongé et enrichi lors de mes recherches universitaires. Et développer ce mémoire dans le cadre d’un Master m’a semblé être une suite logique.

Pendant ma formation à l’EICAR, j’avais continué à cultiver mon apprentissage d’actrice. J’ai notamment joué dans des courts métrages d’étudiants, dont Mauvais Choix de Manon Fourquaux ou Souvenirs de Florent Boitier. Une fois diplômée, j’ai suivi plusieurs stages d’acting. Selon moi, travailler avec des acteurs c’est aussi apprendre à être acteur à son tour, et comprendre ce qu’ils ressentent devant les projecteurs facilite la mise en scène et leur direction. Ce savoir-faire et ces connaissances me semblent essentiels dans mon travail de réalisatrice.

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J’ai gardé contact avec plusieurs anciens de l’EICAR pour développer différents projets. Notamment avec Émilien Delcour, ancien étudiant en Réalisation sonore, spécialité Composition, qui a travaillé sur plusieurs de mes courts métrages et avec lequel j’ai trouvé une véritable osmose artistique dans la musique de film. Pour en savoir plus sur cette collaboration, voir « Le Petit Parapluie Rouge – L’entretien musical »

Je suis toujours en contact avec Florent Boitier, ancien étudiant en Réalisation cinéma et télévision, qui a travaillé sur le montage de mes différents making of et courts métrages. J’oublie surement des collègues (j’espère qu’ils ne m’en voudront pas !) mais je peux aussi citer parmi mes principaux et fidèles co-équipiers Manon Fourquaux ou Valentin Denis. Je suis également en contact avec des enseignants ou anciens enseignants de l’EICAR dont Jean-Marc Culiersi, avec qui j’ai travaillé en tant que 1re assistante réalisatrice pour son long métrage Derniers Remords avant l’oubli dans le cadre mon stage de fin de 3ème année de l’EICAR.

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Il y a un véritable esprit d’équipe avec une belle coopération qui s’est opérée au fur et à mesure de ces années de travail pendant et après l’EICAR. En effet, la plupart de mes projets n’ont pas forcément abouti durant l’école mais ont été complétés, peaufinés bien après les tournages. Ce qui est intéressant c’est que grâce à ces expériences nos regards à tous avaient évolué et nous nous sommes perfectionnés en travaillant ensemble sur les séances de remontage par exemple.

Aujourd’hui, j’ai envisagé la suite de mon avenir de l’autre côté de l’Atlantique, puisque je vis au Canada où je termine mon Master 2. Cette année, je travaille sur « la transformation par le maquillage des actrices », et notamment les actrices américaines. J’espère y faire des rencontres qui m’apporteront un autre regard sur ce sujet à double investissement.

Par ailleurs, je continue à faire vivre mes courts métrages d’écoles, diffusés lors de festivals ou de projections privées. J’actualise régulièrement cette activité sur ma page Facebook.

En ce qui concerne l’avenir, n’ayant jamais choisi entre le devenir d’actrice ou de réalisatrice, je n’exclue aucune des possibilités qui s’offriront. Parallèlement à l’écriture de mon mémoire cette année, je continue d’écrire des scénarios. Mais s’il fallait vraiment choisir un ordre de priorité, ma perspective première resterait la réalisation, en particulier celle de mon premier long métrage en France ou à l’étranger… peut-être dans les contrées sauvages canadiennes. Dans tous les cas je souhaite conserver ma polyvalence dans le métier du cinéma et je reste active et ouverte aux nouveautés.

© Jérémy Boutet

Pour les nouveaux étudiants qui intègre l’EICAR, peu importe la formation choisie, il faut faire et refaire pour concrétiser ses projets, et aller jusqu’au bout même quand cela paraît difficile ou que des obstacles apparaissent. L’école nous permet de nous entraîner et donne droit à l’erreur, et l’apprentissage qu’on y gagne permet de les « corriger ». Tester tous les postes en 1re année, durant les exercices de mise en scène, est aussi un bon moyen d’être certain de ce que l’on aime ou n’aime pas et parfois de se découvrir de nouvelles passions.

Je dirai aussi qu’il faut montrer ses projets au maximum car les feed back sont importants et permettent d’apprendre à mettre en avant ses projets, à les présenter, à les améliorer mais aussi à accepter le regard des autres. Car dans le monde professionnel, on ne sera pas tendre. Il y a parfois des déceptions ou des grandes joies mais cela fait avancer et aussi percevoir l’évolution de son travail. Au final, se construire et consolider son réseau est très important aussi car c’est le meilleur moyen de trouver du travail ou de se créer son équipe pour « l’après » EICAR.

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