Mardi 15 mars, 19h, le Cabaret Sauvage affichait complet pour la concert de José Gonzales et de son groupe Junip. En première partie, Olof Arnalds annonçait, par ses mélodies douces, une soirée placée sous le rythme du folk-Indie. Récit d’un voyage dans la Scandinavie profonde, le temps d’un concert.
Le soleil se couche sur les bords du canal de l’Ourcq, en plein coeur du parc de la Villette à Paris. Une foule impatiente et enthousiaste se masse devant l’entrée du Cabaret Sauvage. On y croise toutes les générations, mais aussi beaucoup d’étrangers. Tous ont fait le déplacement pour écouter et se laisser bercer par ce concert, où José Gonzales présentait son nouvel album Vestiges and Claws.
La soirée s’ouvre avec Olof Arnalds, chanteuse et musicienne indo- islandaise. Accompagnée de son bassiste et de sa guitare seiche, elle emporte les 600 personnes, présentes sous le chapiteau du Cabaret Sauvage, sur les terres d’Islande. Au fur et à mesure, la scène laisse place aux vastes plaines et montagnes du paysage islandais.
Après avoir posé le décor, Olof Arnalds et son bassiste laissent place au groupe Junip et son chanteur tant attendu, José Gonzales. Ce dernier, malgré ses origines argentino-suedoise, chante en anglais. Il est connu pour faire ses concerts en solo, accompagné de sa guitare sèche. Mais en compagnie de son groupe, et notamment grâce à des percussions entraînantes, le voyage est total. L’artiste enchaîne les titres de son nouvel album. Chacun profite du concert à sa façon, en fermant les yeux, en dansant sous la mélodie douce. On ne voit pas le temps passer et après un timide salut à la foule, au bout d’une heure trente de concert, José Gonzales est rappelé par la clameur de la salle. L’artiste et son groupe jouent ensuite les titres les plus connus des précédents albums. La foule ne se fait pas prier pour reprendre en chœur et on entend, par ci, par là, des « je t’aime » en plusieurs langues, lancés par ses plus grandes fans.
José Gonzalès fait ensuite revenir sur scène Olof Arnalds et son bassiste pour la chanson de clôture. C’était la première fois que les deux artistes chantaient ensemble. Une dernière musique pour terminer, en beauté, ce voyage à la découverte imaginaire des pays du nord de l’Europe.
Après 2h30 de concert, les avis sont unanimes quant à la qualité de la prestation. On risque d’ailleurs de revoir les même têtes lors d’un prochain passage de José Gonzales à Paris.
