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#BFSC – Netflix à Cannes (ou pas)… Saison 3

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#BFSC - Netflix à Cannes (ou pas)... Saison 3
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Les liens entre la plus célèbre des plateformes de diffusion en ligne Netflix et le Festival de Cannes sont délicats, voire difficiles, voire même inexistants !

Est-ce un combat d’arrière-garde mené par Thierry « Don Quichotte » Frémaux ou alors un véritable débat actuel entre le géant américain (137 millions d’abonnés et 15,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires) et Thierry « Astérix » Frémaux ?

En 2017, le Festival de Cannes avait sélectionné Okja réalisé par le coréen Bong Joon Ho, qui présentera cette année son nouveau film : Gisaengshung (Parasite) mardi et mercredi en Sélection Officielle.
Okja donc, un film produit par Netflix

L’équipe du film Okja (Netflix), présenté au Festival de Cannes en 2017 © Venturelli/Getty Images

Le fait que le film ne sorte pas en salles avait fortement contrarié le délégué général du Festival de Cannes. Une des projections avait d’ailleurs été sabotée : le film avait été projeté en underscan pendant 15 minutes avant d’être rectifié au bon format de projection. En 25 ans de festival je n’avais jamais vu cela, c’est pourquoi je parle de sabotage.

Les deux patrons de Netflix (Reed Hastings et Marc Randolph) sont restés inflexibles et le fameux Okja n’a jamais été projeté en salles de Cinéma à part à Cannes !

En 2017 toujours, David Lynch avait présenté les deux premiers opus de la saison 3 de Twin Peaks : The Return, produit par la chaîne TV américaine Showtime, dans la catégorie Hors Compétition.

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Cette séance inoubliable (au moins 30 minutes de standing ovation pour David Lynch et son acteur fétiche Kyle MacLachlan) apparaît avec le recul, comme un pied de nez à Netflix. Comme si la caution auteuriale – ami du Festival de David Lynch (palmé en 1990 avec Sailor et Lula, et Prix de la Mise en scène en 2001 pour Mulholland Drive) avait poussé Thierry Frémaux à présenter les deux opus de sa série TV aux festivaliers.

En 2018, Thierry Frémaux est resté inflexible et n’a pas sélectionné de films Netflix au festival, ratant à cette occasion l’un des films événements de l’année dernière : Roma réalisé par Alfonso Cuarón, qui du coup ira gagner le Lion d’Or (plutôt qu’une Palme) à la Mostra de Venise en septembre dernier (tant pis pour Cannes), et prendra aussi trois Oscars (Meilleur réalisateur et Meilleure photo pour Alfonso Cuarón, et Meilleur film étranger) !

Cette année en 2019, toujours pas de films Netflix (ou du moins à ma connaissance) à Cannes mais la projection ce soir, en Hors Compétition de deux opus de la série réalisée par Nicolas Winding Refn Too Old To Die Young – North of Hollywood produite par Amazon.

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Y a-t-il une logique dans tout cela ?
Est-ce vraiment une opposition Cinéma – Télévision – Streaming ?
Le problème vient-il vraiment de la chronologie des médias chère à la France ?

La salle de cinéma reste un lieu de partage d’émotions, un lieu lié au spectacle, un lieu qui continue d’attirer les spectateurs (les chiffres de la fréquentation des salles sont bons). Et la concurrence ou concomitance des écrans est une question plus ample qu’il n’y paraît…

À l’heure ou même Claude Lelouch fait des films avec son iPhone, avec Les plus belles années de notre vie, présenté hier soir et entièrement filmé au téléphone portable, on voit bien que la fameuse “révolution numérique” a changé la donne, mais le cinéma n’a pas perdu de sa superbe, bien au contraire !

 

L’après-séance de Jonathan Broda

les films d’aujourd’hui sont toujours de qualité, deux films de gangsters, des thrillers (genre quand tu nous tiens…) atypiques :

  • En Chine avec Le Lac aux oies sauvages (Nan Fang Che Zhan) de Diao Yinan : rafraîchissant et dynamique ; ambiance Coup du parapluie (Pierre Richard) d’un côté et L’Aurore (Murnau) de l’autre !
  • Les siffleurs (La Gomera) de Corneliu Porumboiu : brillant et maîtrisé, qui lui se situe plutôt entre Usual Suspects (pour les personnages) et Psychose (pour LA référence du Festival). Le film sera quelque part au Palmarès, on en reparlera samedi prochain.
  • Le film d’Almodóvar, Douleur et gloire fait l’unanimité de la critique française (11 palmes sur 15 sur le quotidien du Film Français), mais aussi de la critique internationale (La meilleure note et de loin sur le quotidien de Screen). Cela s’appelle un favori, mais il reste une semaine de films, ne nous emballons pas…

 

Affiche de Dolor y Gloria, de Pedro Almodóvar, en compétition au Festival de Cannes.

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