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Buster Keaton : cent ans de cinéma

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Buster Keaton : cent ans de cinéma
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Né dans une famille du spectacle, il fait ses premiers dans un Music-Hall qui lui apprendra toutes ses gammes, tous ses trucs. Ses parents ont vite compris que Joseph (de son vrai prénom) avait une vraie appétence à transmettre des émotions au public, qui riait aux larmes de le voir souffrir… C’est pour cette raison que le sobriquet Buster va lui être donné, pour mettre en exergue la dimension bondissante, voire re-bondissante du corps de Keaton.

Buster Keaton a commencé sa carrière dans les films de son ainé et son mentor Fatty (Roscoe Arbuckle) entre la fin 1917 et le début 1918. Pas loin de 15 films avec Fatty, entre fin 1917 et début 1920, qui seront pour lui l’apprentissage du travail cinématographique : l’écriture collégiale, le choix d’un décor/situation qui est prétexte à l’enchaînement des gags et la subversion des valeurs fortes de l’Amérique : réussite sociale, mariage, autorité policière…

Buster Keaton and Fatty Arbuckle

Par la suite, il  va vite s’émanciper du maître pour commencer à exploiter son propre personnage, avec la latitude artistique nécessaire pour sublimer son talent encore naissant.

Il se lance dans ses « propres courts-métrages », 19 films réalisés entre 1920 et 1923 qui mettent en scène le personnage de Malec et Frigo que Keaton incarne avec brio et poésie.

Comment oublier la beauté des images de La maison démontable (One Week)  ou encore l’énergie créatrice et surréaliste de L’épouvantail (The Scarecrow) tous deux de 1920 ; sans oublier les dingueries de Frigo déménageur (Cops) en 1922 ou la poétique de Malec Aéronaute (The Balloonatic) de 1923.

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Ces courts métrages sont à redécouvrir car ils ont des qualités que peu de films, aussi anciens, ont aujourd’hui. Si Chaplin restera comme la Star de cette période avec des courts-métrages réalisés entre 1914 et 1919, les courts de Keaton, tournés un peu plus tard (entre 1920 et 1923) ont mieux vieilli, que ce soit en termes de rythme ou de poétique.

Keaton va ensuite se lancer dans une série de 13 longs métrages muets (entre 1923 et 1929) qui resteront comme sa grande période, avant que le son ne vienne tout gâcher (en tout cas pour Keaton).

Cette série commence avec l’hilarant Les trois âges (The Three Ages) qui parodie indirectement le fameux Intolérance de David W.Griffith. Elle se poursuit avec les vertigineux Les Lois de l’hospitalité (Our Hospitality), La Croisière du navigator (The Navigator) et Les Fiancées en folie (Seven Chances) entre 1923 et 1924.

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Buster Keaton dans Le Mécano de la Générale

C’est ensuite, en 1926, qu’il co-réalisera son film le plus célèbre : Le mécano de la Générale… Ce sera enfin, en 1928, se deux derniers chefs d’œuvre : Cadet d’eau douce (Steamboat Bill Jr.) et le sublimissime L’Opérateur (The Cameraman) qui clôt cette période faste.

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Comme on le sait, l’arrivée du son, en cette fin des années 20 va casser l’élan dans lequel Keaton était depuis 10 ans. Les années 30 et 40 vont rimer avec divorce, désillusion, cure de désintoxication, sans oublier des pubs pour la télévision…

On le retrouve, au début des années 50 dans deux caméos incroyables : tout d’abord en bridgeur triste dans Le Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) de Billy Wilder (en hommage au cinéma muet…), puis en clown triste dans Les Feux de la rampe (Limelight) de son concurrent (complice) Charles Chaplin.

Keaton et Chaplin – Limelight

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