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Le Garçon et la Bête. Freaks and Geeks

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Le Garçon et la Bête. Freaks and Geeks
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Les superlatifs ne manquent pas pour désigner Mamoru Hosoda.

Fleuron de l’animation japonaise
Digne successeur de Miyazaki
Sans dec’ il est ouf ce mec

En effet après quelques œuvres de commande (des Digimon et un One Piece), il a, en quatre films, fait preuve d’un immense talent et d’un vrai regard sur ses contemporains. En revanche la comparaison avec Miyazaki, je ne la comprends pas. Il ne brasse pas les mêmes thèmes et ne partage pas non plus l’approche visuelle du grand Maître.

D’emblée, on pourrait comparer Le Garçon et la Bête au Voyage de Chihiro, avec son monde alternatif peuplé d’êtres étranges dans lequel un jeune personnage va devoir apprendre à se connaitre lui-même après avoir changé de nom. Mais il n’a pas le même discours, pas les mêmes enjeux. Se borner à le comparer est une facilité à laquelle je ne souscris pas.

 

Hosoda ne s’adonne pas à la métaphore.

Ses films présentent deux mondes en opposition, l’un réel l’autre surnaturel. Mais les deux sont totalement tangibles. Et il n’omet jamais de montrer les répercussions des actions menées dans un monde, sur le deuxième…
Le futur, internet, la vie secrète des enfants loups… Aujourd’hui, le quartier caché de Jutengai. Tous ces « lieux » sont le théâtre de conflits intenses devant trouver résolution dans le monde réel.

Ainsi, Le Garçon et la Bête montre l’absolue nécessité d’un accès à l’éducation. Le discours le plus évident du film est celui qui indique que le professeur a autant besoin de prodiguer un enseignement que l’élève de le recevoir. L’apprentissage est une porte à double-battant.
Même quand leur caractère trempé et leurs fortes têtes sont en conflit, non sans humour, Kumatetsu et Kyûta combattent avant tout l’un pour l’autre. Pour s’épauler, se tirer vers le haut.

Mais après des années de combat, Kyûta retourne au pays se chercher lui-même. C’est dans cette partie que le film trouve son propos le plus définitif… Son alter-ego/nemesis Ichirôhiko ayant toute sa vie considéré qu’il était un monstre raté et non un humain, il empli son cœur de noirceur là où Kyûta découvre son propre monde, la littérature, et l’amour.

Pour Hosoda, c’est armé d’un solide bagage culturel et qu’on peut atteindre un équilibre émotionnel. Une génération à qui l’on ment, que l’on protège dans un cocon vide de toute connaissance, est vouée à sa perte !

Tout ce discours est, une fois encore, enrubanné d’une animation impeccable pour un dessin précis. Les scènes de foule fourmillent de détails et les affrontements d’une vigueur enthousiasmante.

Si c’est lui la relève de Miyazaki, en fait, je veux bien.

 

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