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Star Wars ep4 : Solo Monde

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Star Wars ep4 : Solo Monde
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George est frais. Après American Graffiti, douce chronique de la fin d’une époque et de la perte des illusions de l’Amérique, il s’offre une friandise, le space opéra dont il a toujours rêvé : Star Wars.

Un mélange impensable de film-de-sabre Japonais, de Buck Rogers, de combats aériens de la seconde guerre mondiale, et des enseignements tirés du Héros aux Mille Visages de Joseph Campbell.

Armé de ce concept nébuleux, il peine à trouver un producteur, mais finit par convaincre la FOX que l’espace vaut bien dix millions de dollars. Le même budget est d’ailleurs alloué à Alien.

Fort de l’héritage conséquent de ses influences, George écrit donc lui-même un scénario se déroulant dans des lieux exotiques aux noms imprononçables, et met en place une structure pérenne pour réaliser les plans à effets spéciaux dont il a besoin. ILM est balbutiant, mais né.

Ça n’est en effet un secret pour personne, tout ce qui fait la vie et la carrière de Lucas émane de Star Wars. Pierre angulaire aussi bien de sa personne que de toute une génération – et leurs enfants – avide d’une contre-culture si intense, si folle, qu’elle deviendra iconique.

Le film n’est pourtant pas exempt de défauts, la faute à une écriture très scolaire qui applique assez naïvement des formules ayant fait leurs preuves, mais ne sont pas toujours compatibles.
Par exemple Luke Skywalker passe la majeure partie de l’acte I à se plaindre de sa condition de fermier du désert, à se languir aux soleils d’une soif d’aventures et de planètes lointaines, mais quand l’occasion lui est donnée de se casser d’ici plus tôt que prévu : « Ah bah non, j’ai la récolte ! »
Pourquoi ? Parce que dans ses recherches, Joseph Campbell a établi qu’un héros passe par plusieurs étapes, l’une d’entre elles étant de refuser l’action dans un premier temps. Alors Luke y dit non. Ça se met totalement en travers de son personnage mais qu’à cela ne tienne : on n’a qu’à brûler Oncle Owen et Tante Beru pour qu’il se décide.

Après tout, ce ne sont que des figurants…

Ensuite, dans des décors soignés et minutieusement détaillés, Luke rencontre son mentor, son Gandalf rien qu’à lui, un vieux sage à l’accent british qui s’est caché de l’Empire en changeant juste son prénom… Ils vont ensemble sauver la princesse, et chemin faisant rencontrer le personnage le plus charismatique de la galaxie très très lointaine : Han Solo.

La guerre des étoiles

Véritable électron libre de ce scénario déférent, il tue sans préavis, n’en veut qu’au pognon, se sort de toutes les situations avec flegme et sarcasmes… Et il est en tous lieux accompagné de Chewbacca, sans doute le personnage dont on retient le mieux les répliques.

Par la suite, tous les schémas inhérents au genre sont placardés avec application, la figure du méchant, la fuite in extremis d’un piège mortel, les héros qui gagnent à la faveur d’une ruse de sioux de dernière minute…

Mais s’il est scolaire et procédurier, le film n’en oublie pas son sens du spectacle et du jamais vu. Les extra-terrestres chelous, les vaisseaux démesurés (il y a une station-spatiale si immense qu’on la prend pour une lune, mazette !), les sabres laser… Toutes ces trouvailles, hybrides et envoûtantes, concourent à faire de Star Wars l’objet culte qu’il est devenu.

Un culte qui a largement dépassé son cadre originel, le cinémascope d’une salle obscure. Cet objet quasi-fauché de contre-culture est maintenant un incontournable mondial, un film qu’il ne fait pas bon avouer qu’on ne l’a pas vu ! Il s’est vu décliner à toutes les sauces, jouets, jeux vidéo, séries, pyjamas… Faisant de George Lucas un homme riche et comblé, et de nous autres des grands enfants des étoiles plein les yeux.

Par la suite, hélas, George a oublié qu’il appartenait à son œuvre plutôt que l’inverse, et a cru bon de revenir dessus. Ajouts de GCI en pagaille, remises en question de segments les plus marquants (Han et Greedo), la Special Edition a beau avoir nettoyé le négatif et repoussé les limites du son numérique multipiste, elle contient trop de grincements de dents…

Mais elle reste tout à fait regardable, par rapport à l’Episode VI. Nous y reviendrons.

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