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4 questions à… Marie Maurin

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4 questions à... Marie Maurin
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Rencontre avec Marie Maurin, scripte pour le long métrage et la série. Elle animait récemment un workshop auprès des étudiants en 3e année de Réalisation cinéma et télévision pour les initier à ce métier encore mal connu.

Le Grand EICAR : Qui êtes-vous ?

Marie Maurin : Je m’appelle Marie Maurin, je suis scripte. Je travaille majoritairement sur des longs métrages, de la fiction. J’ai fait un peu de télévision et je travaille aussi sur du court métrage. Je n’ai toujours fait que de la scriptorie.

LGE : Quel workshop animez-vous ?

MM : Le workshop que j’anime est une initiation au métier de scripte. C’est initier les élèves et leur faire découvrir un métier qui est la plupart du temps encore méconnu, à mon sens énormément sous-estimé, et qui parfois sur certains courts métrages d’école dirsparait, faute de savoir à quoi cela sert.

Mon workshop est composé de deux semaines. La première semaine est consacrée quasiment uniquement à la préparation : c’est absolument essentiel, une bonne préparation c’est 90% d’un tournage réussi. On travaille avec les élèves sur comment établir ces documents, avec des exemples et des exercices, à partir d’un court métrage sur lequel on travaille en particulier.

La deuxième semaine est consacrée à la pratique, tout aussi importante et intéressante : qu’est-ce que fait réellement un.e scripte sur un tournage. Ça se termine par un petit TD où pendant quelques jours, les étudiants sont mis à la place du scripte, sur le scénario sur lequel on a travaillé, et où ils vont être confrontés à ce que c’est d’être sur un plateau et d’avoir beaucoup de choses à penser, beaucoup de choses à faire en même temps. Bref, tout le défi que cela peut être d’à la fois hiérarchiser les différentes problématiques en termes de raccords, de choses à noter, de rapports montage, tout en gardant en tête que le plus important c’est d’être près du réalisateur et d’être un interlocuteur privilégié.

Pendant le workshop, il y a aussi une petite partie consacrée au langage cinéma pour savoir maîtriser au mieux les différentes règles de raccord, pour pouvoir si besoin s’en dispenser. Évidemment, il y a aussi une partie sur le rapport montage qui est le rapport le plus important que le.a scripte remplit, avec des exercices à partir de rushs de films auxquels j’ai participé. On peut ainsi concrètement se poser la question de la scripte comme représentante du montage sur le plateau.

LGE : Que penseriez-vous de ce workshop si vous étiez étudiant ?

MM : Je pense que c’est un workshop qui concerne tout le monde, pour la simple et bonne raison qu’il s’agit d’une initiation au métier : je ne suis pas là pour donner des vocations, même si je serais ravie que des gens découvrent ce métier et aient envie de le faire. Pour moi, comme la scripte est au centre du plateau dans tout ce qu’elle fait et qu’elle collabore avec absolument tout le monde, que l’on ait envie d’être réalisateur, chef électro ou chef opérateur, ou même à la régie, le but c’est de comprendre que faire des films sans scriptes est une aberration. Et quand un réalisateur embauche un.e scripte sur un film et qu’il se rend compte que ça ne fonctionne pas, c’est juste que c’est le scripte qu’il leur faut, à eux en tant que réalisateur ou par rapport au projet. C’est un métier passionnant qui concerne tout le monde, car tout le monde aura un jour à collaborer avec un.e scripte : autant savoir à quoi il/elle sert.

LGE : Quel était votre dernier coup de cœur ?

MM : Pour l’instant c’est un livre, parce que je prends le temps de lire après avoir longtemps travaillé, et que c’est fabuleux !

J’adorerais donner une référence d’un livre américain très récent parce que cela m’arrive d’en livre, mais il s’agit d’un vieux classique français : je lis La Reine Margot, d’Alexandre Dumas. Il m’a été recommandé et c’est à ce moment où dépassé 30 ans, vous réalisez que vous n’avez jamais lu Alexandre Dumas, ce qui est proche de l’hérésie, un peu comme de ne pas avoir lu Balzac. Et je me dis qu’il y a des auteurs à vraiment lire un moment dans sa vie.

Et puis j’adore le film avec Isabelle Adjani, réalisé par Patrice Chéreau ! Ce n’est pas vraiment un film culte mais juste après. Je suis actuellement en train de le lire sous forme de feuilleton, et c’est assez impressionnant, comme tous les livres écrits à cette période là : il y a une telle beauté et intelligence d’écriture qui ne ressemble pas à ce qu’on lit d’habitude. Je trouve que de temps en temps, un ou deux bon(s) classique(s) français par an, ça remet un peu les idées en place.

Et là en plus, chaque fois que je le lis, j’ai les images du films dans la tête, qui sont assez incroyables ! Je réalise aussi à quel point le film est une adaptation, puisque c’est écrit de manière différente. C’est toujours quelque chose que je trouve très intéressant, les adaptations entre littérature et cinéma : la manière de trahir une œuvre pour qu’elle devienne un grand film, ce qui n’empêche pas le livre d’être incroyable aussi !

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