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#BFSC / Qu’en est-il du Palmarès du 72e Festival de Cannes ?

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#BFSC / Qu’en est-il du Palmarès du 72e Festival de Cannes ?
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Voilà c’est fini ! Après douze jours d’effervescence, douze jours où le cinéma a régné, douze jours où le temps s’est arrêté, il est temps de faire le bilan et de commenter les décisions souveraines du Jury présidé par Alejandro González Iñárritu.  

Les lauréats de la 72e édition du Festival de Cannes. – © AFP/ Valéry Hache

C’est donc Bong Joon-ho pour son film Parasite qui décroche le précieux sésame la fameuse Palme d’or. Le grand réalisateur coréen réussit donc, vingt-cinq ans après ses premiers courts-métrages (Memories in My Frame, White Man en 1994 et Incoherence en 1995) à décrocher la timbale avec son septième long-métrage.

Après un premier long métrage Barking Dog en 2000, déjà salué par la critique, c’est en 2003 avec Memories of Murder qu’il se révèle sur la scène nationale, faisant 5 000 000 d’entrées en Corée du Sud. Adapté d’un fait divers, on y retrouve déjà son acteur fétiche Song Kang-ho, dans le rôle d’un flic à la recherche d’un tueur en série.

C’est ensuite avec The Host en 2006, et toujours avec Song Kang-ho, que le talent éclectique de Bong Joon-ho commence à s’imposer dans le monde entier avec ce thriller fantastique, où l’humour se mélange à la peur. Le réalisateur présentera d’ailleurs son film à Cannes, dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.

Puis c’est Mother en 2009 qui ramène notre auteur vers une relation mère-fils très touchante ainsi qu’à Cannes, dans la catégorie Un Certain Regard. C’est ensuite avec Snowpiercer qu’il continue de nous surprendre et de nous ravir, en adaptant la BD française culte dans une co-production qui déjà donne un beau rôle à l’actrice Tilda Swinton.

En 2017, c’est avec Okja (et de nouveau avec la grande Tilda) produit par Netflix et sélectionné en Compétition officielle, qu’il défraie la chronique et créé la polémique entre le Festival et Netflix.

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Bravo donc pour ce grand film Parasite présenté mardi et mercredi dernier, et qui a fait oublier le film d’Almodóvar (au Palmarès uniquement à travers le Prix d’interprétation attribué au grand Antonio Banderas) à tous les observateurs d’un seul coup. Dans cette chronique d’une famille de chômeurs, dont le père est interprété par Song Kang-ho, qui va s’incruster progressivement mais sûrement dans la demeure d’une famille ultra-riche, on passe de la comédie sociale au drame en huis-clos. Une vraie réussite qui sort d’ici deux semaines au cinéma.

 

Le reste du Palmarès est assez cohérent avec trois tendances majeures :

  • L’absence de films américains au Palmarès. En effet les zombies de Jim Jarmusch n’ont fait ni peur ni rire les festivaliers. Et pourtant très attendu, The dead don’t die a vite été oublié. Quant à la leçon de morale dégoulinante de maladresse ou de bêtise dans A hidden life de Terrence Mallick, elle ne laissa pas indifférent : certains adorent (Prix François Chalais, chouchou du Figaro…) mais d’autres, le jury entre autres, n’ont pas voulu plébiscité ce pensum. Quant à Quentin Tarantino et son Once Upon a Time… in Hollywood, il aurait pu trouver sa place dans ce palmarès, mais le film se rattrapera avec un succès en salle (sortie mi-août) et sûrement aux Oscars.
  • La présence trois femmes au Palmarès, sur 9 prix ! Pas de Palme (qui succèdera à Jane Campion ?) mais des prix importants : Le Grand Prix du Jury (la “deuxième Palme”) attribué à la novice Mati Diop pour son premier film poétique et politique Atlantique, qui apparaît comme étant la surprise de ce Palmarès, donne une visibilité au cinéma en Afrique avec des personnages féminins forts. Puis le Prix du Scénario donné à Céline Sciamma, on attendait encore plus mais c’est un très beau prix, pour Portrait de la jeune fille en feu qui fait passer un cap à Sciamma et qui, pour son quatrième film, s’ouvre une belle carrière !
    Quant au Prix d’interprétation féminine, il revient à Emily Beecham qui illumine le Little Joe de l’autrichienne Jessica Hausner.
  • Un palmarès qui met en avant des films souvent sociaux, qui questionnent notre monde et son évolution, pas toujours de façon optimiste. De la Mention Spéciale du Jury attribué à Elia Suleiman et son It must be heaven, qui retrouve sa Palestine natale dans tous les pays qu’il traverse. Suleiman nous avait déjà éblouis dans ses films précédents : Intervention divine (Prix du Jury en 2002) mais aussi Le temps qu’il reste qui aurait mérité un prix en 2009.
    Aux deux Prix du Jury qui repartent ex-æquo, le poétique et fantastique Bacurau signé des deux brésiliens Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles qui ont rappelé que le Brésil avait besoin de soutenir sa culture malgré la crainte amenée par les dernières élections là-bas. Mais aussi le politique et inspiré Les Misérables réalisé par le français Ladj Ly qui donnera une visibilité importante aux miséreux de tous bords de notre société qu’ils soient des (très) jeunes de cités ou des policiers un peu abandonnés par leurs chefs.
    Au Prix de la Mise en scène (donné par un Viggo Mortensen très touchant dans son ultime hommage à Agnès Varda) attribué à Jean-Pierre et Luc Dardenne, des habitués des Palmarès cannois, mais une fois encore de façon méritée pour leur film Le jeune Ahmed qui a glacé le sang de tous les spectateurs en début de deuxième semaine.

 

Bref un beau palmarès, un beau festival, une bonne année, un bon cru !
À l’année prochaine !

 

PALMARÈS COMPLET

Compétition Officielle – Longs Métrages

Mention spéciale : It Must Be Heaven d’Elia Suleiman
Prix du Scénario : Céline Sciamma (Fra : Portrait de la jeune fille en feu)
Prix d’Interprétation masculine : Antonio Banderas dans Dolor y Gloria de Pedro Almodóvar
Prix d’Interprétation féminine : Emily Beecham dans Little Joe de Jessica Hausner
Prix du Jury Ex-Æquo : Les Misérables de Ladj Ly et Bacarau de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
Prix de la Mise en scène : Le jeune Ahmed de Jean-Pierre et Luc Dardenne
Grand prix : Atlantique de Mati Diop
Palme d’or : Gisaengchung (Parasite) de Bong Joon-Ho

Compétition Officielle – Courts Métrages
Palme d’or : The distance between us and the Sky de Vasilis Kekatos
Mention Spéciale du Jury : Monstruo Dios d’Augustina San Martín

Caméra d’or
Nuestras Madres de Cesar Díaz, présenté à La Semaine de la Critique

Un Certain Regard
Prix Un Certain Regard : A Vida Invisível de Eurídice Gusmão (La Vie invisible d’Eurídice Gusmão) de Karim Aïnouz
Prix du Jury : O Que Arde (Viendra le feu) d’Olivia Laxe
Prix d’Interprétation : Chiara Mastroianni dans Chambre 212 de Christophe Honoré
Prix de la Mise en scène : Beanpole (Une grande fille) de Kantemir Balagov
Prix Spécial du Jury : Liberté d’Alberto Serra
Coup de Cœur du Jury Ex-Æquo : La Femme de mon frère de Monia Chokri et The Climb de Michael Angelo Covino
Mention Spéciale du Jury : Jeanne de Bruno Dumont

Cinéfondation (présidé par Claire Denis)
Premier Prix : Mano a Mano de la Française Louise Couvoisier (qui vient de l’école CinéFabrique de Lyon, patronnée par Thierry Frémaux : no comment!). Bravo à elle !
Deuxième Prix : Hiêu de l’Américain Richard Van (qui vient de l’école CalArts en Californie). Bravo à lui !
Troisième Prix Ex-Æquo : le Palestinien Ambience de Wissam Al Jafari (de l’Université Dar al-Kalima) et Duszyczka la Polonaise Barbara Rupik (de la fameuse école de Lodz). Bravo à eux !

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