Après son passage sur les plateaux de l’EICAR, Pauline Truffaut se lance dans la création d’un festival de films documentaires valorisant les initiatives durables et solidaires. Découvrez son parcours et soutenez son projet !
Sur les plateaux de l’EICAR : du journalisme vers le film documentaire
Originaire de Guyane française, Pauline Truffaut développe très tôt un intérêt pour les métiers du journalisme et de l’audiovisuel. Après avoir passé son Bac et fait ses premières armes dans différentes rédactions et chaîne de télévision associative, elle décide d’intégrer l’EICAR. « À l’époque, je ne voulais surtout pas intégrer une université, explique Pauline. Je voulais commencer par la technique et la pratique sur le terrain. En faisant des recherches sur internet j’ai découvert EICAR. Et après avoir participé à une journée porte ouverte, les infrastructures, intervenants et équipements à disposition m’ont convaincu d’envoyer mon dossier de candidature. »
Après une première année à l’école, l’étudiante doit toutefois changer d’orientation pour des raisons financières. Pauline Truffaut poursuit ainsi ses études à l’université. Son passage à l’EICAR lui offre la connaissance et la maîtrise des équipements. « J’ai […] surtout été marquée par le matériel particulièrement impressionnant que nous pouvions utiliser pour nos travaux, précise-t-elle. C’était vraiment gratifiant qu’on nous fasse confiance pour bénéficier de ce type d’équipements. »
Au départ déterminée à devenir journaliste pour la télévision, Pauline s’oriente progressivement vers le cinéma documentaire : « [Ça] paraissait plus proche de mes valeurs et plus à même de retranscrire mon regard d’auteur sur une situation, des personnes, des modes de vie. Je me sens plus libre dans la réalisation de documentaire, moins formatée. »
Durant ses études et après l’obtention de son diplôme, la jeune femme multiplie les expériences comme journaliste pigiste pour la presse écrite et la télévision, parallèlement à l’écriture et la réalisation de fictions et de documentaires. Passionnée de voyage, elle parcours également le monde et revient en France avec l’envie de développer un projet : le Noma’dock Festival !
Noma’dock Festival : promouvoir le documentaire pour la durabilité, au fil de l’eau
Le projet Noma’dock est un événement assez unique en son genre. Ce festival itinérant proposera au public des projections de films documentaires autour d’initiatives durables et solidaires. À bord d’une péniche, Pauline Truffaut et son équipe sillonneront la France fluviale pour faire escale dans différentes villes. Pour sa première édition, le festival entreprendra le voyage entre Marseille et Toulouse, en passant entre autres par Arles, Béziers et Carcassonne.
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Parallèlement aux projections, le festival organisera des rencontres-débats, des concerts, des ateliers de yoga ou de méditation. Il s’agira aussi aux spectateurs de faire découvrir les productions et initiatives solidaires locales afin de favoriser de nouvelles synergies.
Aux côtés de Pauline Truffaut une petite équipe de passionnés s’est mobilisée pour donner vie à ce projet :
- Laure Saliceti, présidente de l’association Noma’dock assistante de production chez Folimage ;
- Kristof Kalmar, trésorier ;
- Yassine Filahi, chargé de communication et créateur de la page “Do you speak movies ?” ;
- Juliette Savoret, secrétaire de l’association Noma’dock et chargée de scoping review pour le projet Isopolis.
De nombreux bénévoles sont également mobilisés sur le projet Noma’dock.
Et pour aller plus loin, Pauline et son équipe ont récemment lancé une campagne de financement participatif (crowdfunding). Ouverte jusqu’à la fin du mois d’août sur la plateforme touscoprod by proarti, la campagne de financement permettra au projet de devenir réalité. En contrepartie de leur soutien financier, les donateurs recevront différents lots : produits artisanaux, goodies du Noma’dock Festival, séjours sur la péniche (!), etc. Les dons bénéficient également d’une déduction fiscale.
Alors, n’attendez plus pour soutenir Pauline Truffaut et l’équipe du Noma’dock ! Rendez-vous sur le site du projet.
