Une triple collaboration entre le Canada, la Belgique et le Japon, pour un film d’apprentissage, qui nous rappelle « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ».
Le réalisateur Stephan Liberski s’inspire du roman « Ni d’Eve ni d’Adam » d’Amélie Northomb, pour l’adapter au grand écran.
Amélie (comme dans le film de Jean-Pierre Jeunet) est une jeune fille belge de 20 ans dont le rêve est de devenir japonaise. Pour cette raison, elle déménage à Tokyo où elle donne des cours à son unique étudiant Rinrin, avec lequel elle commence une relation intime. Mais celle-ci n’est pas une banale histoire d’amour, plutôt un prétexte pour illustrer les différences entre ces deux cultures si distantes.
Notre protagoniste devra s’adapter dans un pays qu’elle ne connaît pas et découvrir qui elle est, loin de chez elle.
« Tokyo fiancée » est un film très doux, capable de captiver les amants du pays du Soleil Levant grâce à sa photographie très propre, et ses scènes où le réalisateur ne se prend pas au sérieux, n’hésitant pas à forcer le trait pour créer un effet comique bienvenu.